Catherine Champrenault l’a martelé, jeudi 2 juillet, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’indépendance de la justice : « Je n’ai reçu dans l’affaire Fillon, comme dans tous les autres dossiers relevant de mon contrôle hiérarchique, aucune instruction de la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), aucune instruction du pouvoir exécutif et […] je n’ai jamais relayé une demande du garde des Sceaux ou du pouvoir exécutif pour influer sur une procédure. » Une déclaration qui fait suite aux propos de l’ex-cheffe du Parquet national financier (PNF) Éliane Houlette qui ont suscité des accusations d’« instrumentalisation » de la justice.