Philippe Monguillot, le chauffeur de 59 ans, est en état de mort cérébrale à l’hôpital de Bayonne. "Mais son cœur tient", a indiqué le délégué syndical CGT Laurent Weber à Sud-Ouest. Son épouse Véronique est désemparée : "J’ai l’impression de vivre un cauchemar. On nous a détruits en quelques secondes. On ne fait pas ça pour un ticket de bus. On ne tue pas gratuitement comme ça. Son cerveau ne fonctionne plus. C’est une question de quelques heures".
Dès dimanche, un homme de 34 ans avait été interpellé et placé en garde à vue. Quatre autres personnes ont été arrêtées lundi. Un des suspects a été relâché depuis. Le parquet de Bayonne a requis, ce mardi soir, la mise en examen de quatre personnes dont deux pour homicide volontaire et leur placement en détention.
Philippe devait prendre sa retraite l’année prochaine. Une marche blanche à l’initiative de la famille sera organisée ce mercredi à 19h30 entre le lieu du drame et le centre hospitalier de la Côte Basque.