Rarement à Rome un déménagement n’aura autant tenu la presse italienne en haleine. Il faut dire que le « locataire » sortant n’est pas n’importe qui. À 83 ans, Silvio Berlusconi fait ses cartons et quitte les dorures du palazzo Grazioli, au cœur de Rome. Un quasi-monument du patrimoine politique italien qui, pendant un quart de siècle, a épousé les hauts et les bas de la carrière du « Cavaliere », devenant tour à tour QG de l’opposition et quasi-« siège officiel du pouvoir » lors du passage du Milanais à la présidence du Conseil.