Comment l'État s'enrichit grâce au secteur automobile

Comment l'État s'enrichit grâce au secteur automobile

Saviez-vous que le parc automobile représentait une source immense de recettes pour l’État ?
En 2019, ce secteur a rapporté 440 milliards d’euros aux pays européens.
Des recettes en augmentation constante, en raison notamment de la hausse de la taxation sur les émissions de CO2.
Les pays qui taxent le plus les automobilistes :
1. La Belgique (3.536 euros)
2. L’Autriche (2.930 euros)
3. La France (2.619 euros)
4. L’Allemagne (1.983 euros)
5. Le Royaume-Uni (1.716 euros).
Le budget moyen d’un automobiliste français pour sa voiture est estimé à 6.000 euros par an.
Mais près d’un quart de ce budget constitue le paiement de taxes !
Cela représente en moyenne 2.619 euros par voiture, soit un gain total de 83,9 milliards d’euros en 2019 pour l’État français
(source : Association des constructeurs européens d’automobiles).
La France se positionne ainsi en deuxième position après l’Allemagne (qui a récolté 93,4 milliards d’euros sur la même période).
Mais l’Hexagone reste n°1 européen concernant les taxes sur les carburants, la TVA ou taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.
Parmi les coûts qui ont rapporté à l’État en 2019 :
- Les taxes sur le carburant : 42,8 milliards d’euros.
- La TVA à l’achat, sur les réparations ou les équipements : 18,5 milliards d’euros.
- Les péages d’autoroutes : 12,6 milliards d’euros .
- Les taxes sur les assurances : 5,1 milliards d’euros .
- Les autres taxes (cartes grises…) : 4,9 milliards d’euros .
Si les contrôles routiers sont souvent perçus comme un moyen pour l’État de gagner de l’argent les PV pour infractions routières ne représentent « que » 1,7 milliard d’euros.

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