L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu que la pandémie continuait à s’aggraver dans le monde, notamment aux Etats-Unis où un niveau record de nouveaux cas a été atteint avec plus de 50.000 nouvelles contaminations en 24 heures. Ces nouvelles infections portent à près de 2,7 millions le nombre total de cas détectés sur le sol américain, sur un total d’environ 10,6 millions dans le monde à ce jour.
A l’approche du long week-end de la fête nationale du 4 juillet, traditionnellement marqué par des réunions familiales et des rassemblements pour assister aux feux d’artifice, les autorités locales ont souvent décidé d’agir pour tenter de reprendre le contrôle de l’épidémie.
La flambée est particulièrement frappante en Californie, longtemps un modèle de prévention, où certaines des restrictions levées fin mai sont de retour. Le gouverneur de cet Etat de 40 millions d’habitants a ainsi décidé mercredi de fermer pour "au moins trois semaines" les salles de restaurants à Los Angeles et dans 18 autres comtés représentant plus de 70% de la population californienne.
L’interdiction concerne également les bars, les cinémas et les musées. Comme dans le sud de la Californie, certaines plages de Floride ont également été fermées pour la fête nationale.
Le maire de New York a lui annoncé que les salles de restaurants ne rouvriraient pas le 6 juillet, comme le prévoyait le prudent plan de déconfinement de la capitale économique américaine qui a recensé plus de 22.000 morts de l’épidémie.
Une étude publiée mercredi indique que la pandémie a causé au moins 18% de morts de plus qu’une année normale aux Etats-Unis, et jusqu’à trois fois plus à New York, très durement touchée.
A trois mois d’une présidentielle américaine d’ores et déjà chamboulée par la pandémie, Donald Trump, très critiqué pour sa gestion de la crise, s’est néanmoins dit mercredi convaincu que le coronavirus allait "simplement disparaître" à "un certain moment".