La sociologue Masahiro Yamada de l’université de Chuo se demande ce que va devenir la vie intime des Japonais dans un monde « avec le corona » et après lui. « L’intimité dans les pays d’Asie de l’Est en général et au Japon en particulier ne s’exprime pas par le corps [pas de bises, pas d’accolades], même en famille », explique-t-elle. En revanche, on n’hésite pas à s’acheter du sexe ou de l’intimité, et dieu sait qu’il y a des lieux pour cela au Japon. « Il y a peu de concubinage au Japon, la plupart des jeunes aspirent à fonder un foyer traditionnel avec une répartition classique des rôles entre les deux », insiste l’universitaire.