Faut-il (ou non) se syndiquer ?

Faut-il (ou non) se syndiquer ?

Chaque salarié peut librement adhérer ou participer à une organisation syndicale de son choix.
Cette liberté syndicale est reconnue dans les pays démocratiques.
Ainsi, la loi protège contre toute discrimination liée à l’appartenance à un syndicat.
Pourtant, en France, de nombreux salariés craignent de se syndiquer.
En tant que membre syndiqué, vous devenez un interlocuteur privilégié de vos collègues et de votre employeur.
Mais en pratique, l’engagement syndical serait source de discrimination dans la carrière pour une personne sur deux.
C’est ce qui ressort du baromètre sur les discriminations au travail du Défenseur des droits.
51% des personnes ayant exercé une activité syndicale considèrent même que cela a été un frein pour leur évolution de carrière.
"Le fait d’exercer une activité syndicale est parfois assimilé par certains employeurs à de l’absentéisme et non à une forme de travail nécessaire au bon fonctionnement de l’organisation, ajoutant à la stigmatisation de l’engagement syndical." Baromètre sur les discriminations au travail du Défenseur des droits
Les salariés ont donc peur des représailles, et de la dégradation des relations avec leur hiérarchie.
Sachez néanmoins que le salarié obtient le statut de « salarié protégé » dès lors que l’employeur a connaissance d’un mandat syndical.
Vous n’êtes également pas tenu d’informer votre employeur de cette activité.
Autres avantages : Être bien informé de ses droits collectifs et individuels, élargir son réseau social et professionnel, améliorer ses relations avec ses collègues.

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