C’est un appel à l’aide lancé par l’humoriste Elie Semoun qui a décidé de se servir de sa puissance sur les réseaux sociaux en publiant une vidéo pour tenter de retrouver Tiphaine Véron disparue depuis maintenant 2 ans quasiment jour pour jour: "Cette vidéo, c’est un peu une bouteille à la mer, mais on ne sait jamais, les réseaux sociaux ça sert à ça aussi. Il y a deux ans, Tiphaine a disparu. Elle était au Japon dans une ville qui s’appelle Nikkō. Plus personne n’a de ses nouvelles et évidemment, sa famille est désespérée, sa sœur, ses parents … Donc, si vous avez entendu parler d’elle, si vous avez un signe, un message à laisser à sa sœur, je vous laisse son adresse mail. Faites-lui signe !"
Le 29 juillet 2018, cette touriste poitevine se trouvait dans la ville touristique de Nikkō, un site populaire de l’archipel pour ses sanctuaires shinto et ses temples bouddhistes. La trentenaire avait été vue pour la dernière fois dans son hôtel alors qu’elle prenait son petit-déjeuner.
Après la disparition de Tiphaine Véron, les autorités japonaises annoncent qu’elles n’ont aucune piste. La famille, de son côté, multiplie les expéditions et les enquêtes sur place. Une association a même été créée par son frère aîné, Damien Véron: "Les actions sur le terrain ont été principalement menées par nous. Donc quand c’était des experts… Tout ce qui est frais d’avocat, l’avion qui est extrêmement cher. Les Japonais, lorsqu’ils ont des disparus, il n’y a pas de recherches spécifiques qui sont menées pour eux. Ils n’ont pas l’habitude de faire des recherches. Donc effectivement, côté japonais, il n’y a pas eu grand-chose", déplore-t-il.
"Il a fallu que les policiers français fassent un aller-retour pour avoir les premiers éléments. Il y a eu un temps fou pour que le dossier soit traduit. On voit que les procès-verbaux rédigés ne sont pas forcément complets ou assez détaillés. Nous, on est quand même obligés de faire une enquête par nous-même et de recueillir des éléments qui pourraient se perdre dans le temps", poursuit-il.