5 août 2019, chambre basse du Parlement indien. Le gouvernement fondamentaliste hindou vient d’abroger l’autonomie du Cachemire et le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, présente une loi pour acter cette décision. Coincé entre le Pakistan et la Chine, le Cachemire est travaillé par des revendications indépendantistes. La réaction de Pékin ne tarde pas. Deux jours plus tard, le ministère des Affaires étrangères condamne une réforme « inacceptable et sans fondement légal ». L’Armée populaire prépare sa riposte. Au début de l’année, alors que l’hiver touche à sa fin, elle envoie des troupes le long de la ligne de contrôle qui sépare l’Aksai Chin du Jammu-et-Cachemire.