L’épreuve de force a commencé et, cette fois, Boris Johnson ne peut plus masquer son jeu : soit il se plie aux demandes de l’Union européenne, soit il résiste et risque de compromettre salement la relation future entre le Royaume-Uni et l’Union. Le compte à rebours a même été précisément fixé : les Européens exigent le retrait « dans les plus brefs délais et en tout cas d’ici la fin du mois » du projet de loi britannique sur le marché intérieur qui a mis le feu aux poudres.