Le cimetière est un lieu où reposent les défunts et où se recueillent leurs proches.
Il est le reflet des croyances religieuses, des civilisations
et des moeurs.
Ainsi, l’histoire des cimetières a évolué au fil des siècles.
Dans la Préhistoire déjà, l’Homme inhumait les défunts.
La mise en terre des morts dans des espaces dédiés serait même une pratique plus ancienne que l’invention de l’écriture.
Des édifices (nécropoles, tumulus) étaient érigés pour les chefs ou les religieux disparus.
Le plus ancien cimetière daterait de plus de 16 000 ans (au nord de la Jordanie).
Dans la Rome Antique, les inhumations se faisaient à
l’extérieur des cités pour
des raisons d’hygiène
(loi des Douze Tables).
Mais après la chute de l’Empire romain, les cimetières remplacent progressivement les nécropoles.
Ils sont placés au centre des villages et autour des églises dans l’idée que plus on est proche de Dieu, plus on est placé sous sa protection.
Depuis le Moyen-Âge, les cimetières ont pris la forme de grands espaces ouverts délimités par des murs.
Mais ils ont à nouveau été déplacés en périphérie des villes.
En 1791, la gestion des cimetières relève des compétences des communes et non plus de l’Église.
Ils ont alors commencé à devenir les cimetières que l’on connaît encore aujourd’hui.