Riverains au bord de la crise de nerfs, commerces et terrasses désertées… Tapi depuis des décennies, le crack ravage plus que jamais le quartier de Stalingrad. La consommation se concentre sur quelques points stratégiques, comme la place de la Rotonde, l’avenue de Flandres ou encore le tunnel Rosa-Parks, qui a été évacué jeudi matin.Des centaines de toxicomanes et dealers se fixent chaque jour dans ses zones. « C’est un peu le jeu du chat et de la souris » explique la commissaire Florence Adam, en charge du « plan crack » pour le XIXe arrondissement. « Même si on maintient la pression avec des enquêtes, des belles saisies et des contrôles quotidiens, il faudra des mois, voir des années, pour réussir à juguler ce fléau » affirme-t-elle sans concession.