Le compte Twitter de l’organisation d’étudiants d’extrême-droite Schild en Vrienden a été suspendu, en même temps que ceux de près de 70 organisations et individus similaires. Dans une déclaration à NBC News, le réseau explique avoir agi de la sorte face à ces comptes de nationalistes blancs parce qu’ils "violaient la politique sur l’extrémisme violent".Pour Dries Van Langenhove, député pour le Vlaams Belang et fondateur de ce groupuscule, il s’agit d’une tentative de faire taire "toute personne ayant une opinion critique à l’égard de l’immigration".
Son propre compte Twitter est par contre toujours actif. Celui de Schild & Vrienden a donc été suspendu car il enfreint les règles du réseau social, qui stipulent notamment que ses utilisateurs ne peuvent pas menacer de terrorisme ou d’extrémisme violent, ni les promouvoir. On ignore encore quels tweets postés par l’organisation d’extrême droite sont à la base de la suspension du compte.
Les autres comptes suspendus font également partie du mouvement dit "identitaire" en Europe. Il s’agit notamment de celui de l’Autrichien Martin Sellner, le leader de l’Identitären Bewegung Österreich (IBÖ). Les comptes Facebook et Instagram de l’intéressé avaient déjà subi un même sort précédemment.
Ces derniers mois, le réseau social a par ailleurs masqué plusieurs tweets du président américain Donald Trump pour "comportement inapproprié" ou "apologie de la violence".