Coup de tonnerre politique au Japon: le Premier ministre nationaliste Shinzo Abe, en poste depuis fin 2012, a annoncé vendredi son intention de démissionner pour des raisons de santé. Il a expliqué souffrir de nouveau de son ancienne maladie, la rectocolite hémorragique ou colite ulcéreuse, pour laquelle il a repris un nouveau traitement. Cette maladie inflammatoire chronique de l’intestin avait déjà été l’une des raisons de la fin précipitée de son premier mandat de Premier ministre en 2007 au bout d’un an à peine d’exercice du pouvoir.