Dans la religion musulmane, la mort est perçue comme un état de passage vers un autre monde.
D’après les croyances, on dit que l’âme du défunt resterait présente 40 jours après son décès avant de rejoindre l’au-delà.
Le défunt doit être enterré le plus tôt possible. On parle parfois d’un délai maximal de 24 heures suivant le décès.
Le corps est d’abord lavé. Cette toilette purificatrice doit être réalisée par 4 membres de la famille (du même sexe) ou par le conjoint du défunt.
Le corps est ensuite enveloppé dans un linceul blanc.
Il est déposé sur le côté droit face à la Mecque.
La crémation reste néanmoins proscrite par l’islam.
La cérémonie s’organise autour d’un imam qui conduit la prière.
L’enterrement est à la fois sobre et simpliste.
La présence des femmes n’est pas requise puisque leur émotivité troublerait la sobriété de la cérémonie selon le prophète.
Mais ces pratiques ne sont pas permises par la législation française (notamment concernant le délai puisqu’en France, l’enterrement ne peut intervenir que 24 heures après le décès, et l’enterrement sans tombe).
Cela explique que près de 80% des musulmans décédés sur le sol français sont rapatriés dans leur pays d’origine pour pouvoir réaliser une cérémonie dans le respect des traditions.