La communauté  internationale  en  climatologie  est  engagée  dans  un important  exercice  de simulations  numériques  du  climat,  passé  et  futur.  Ses  conclusions  contribueront  de  manière majeure au premier volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC, dont la publication est prévue en 2021.   
Les scientifiques français impliqués dans ce travail, notamment au CNRS, au CEA et à Météo-France, ont été les premiers à rendre leur copie et viennent de dévoiler les grandes lignes de leurs  résultats. Leurs  nouveaux  modèles  prévoient  notamment  un  réchauffement  plus important en 2100 que les versions précédentes.   
Les scientifiques français regroupés au sein de la plateforme Climeri-France ont participé au programme mondial  de  simulations  du  climat  (CMIP6) avec  deux  modèles  climatiques,  développés l’un par le CNRM (Centre national de recherches météorologiques) associé  au  Cerfacs, l’autre à  l’IPSL (Institut Pierre Simon Laplace). CMIP6 rassemble  plus  d’une  vingtaine  de  centres climatiques dans le monde, qui conçoivent une trentaine de modèles.

