En banlieue parisienne à Aubervilliers, un promoteur immobilier est dépossédé de son terrain par une quarantaine de squatteurs.
Après trois ans d’enfer, il a enfin obtenu gain de cause, mais les squatteurs n’ont toujours pas quitté les lieux.
Voitures haut de gamme garées sur le terrain, matériel de construction entassé pour servir sur des chantiers, la maison est devenue la maison et l’entrepôt d’une quarantaine de squatteurs venus d’Europe de l’est. Le promoteur a dû mettre son projet de construction d’une résidence entre parenthèses. Après une longue bataille judiciaire, la Cour d’appel vient tout juste de lui donner gain de cause mais il n’en est toujours pas débarrassé. L’expulsion sera possible dans trois mois, si toutefois le juge n’y oppose pas la trêve hivernale applicable à partir du 1er novembre.