Le 26 avril 2011, Jocelyne H. a, sans le savoir au moment des faits, croisé la route de Xavier Dupont de Ligonnès. Depuis sa caisse d’une station-service de Lançon-Provence, sur une aire d’autoroute, elle fait face à un client dont la ressemblance avec le criminel ne l’interpelle pas au premier abord. Un détail physique a pourtant retenu son attention : il manque une dent à l’homme qui se présente alors à elle. "La deuxième du côté gauche, je crois", dira-t-elle plus tard aux enquêteurs, comme le rapporte le magazine Society dans la deuxième partie de son enquête consacrée au fait divers surnommé "la tuerie de Nantes." À l’époque, l’information n’avait pas fuité. Pourtant, il s’agissait là d’un détail qui aurait pu trahir le fugitif, accusé du quintuple meurtre de sa femme Agnès et de leurs quatre enfants, Arthur, Thomas, Anne et Benoît et en cavale depuis neuf ans. Car, comme le rappellent nos confrères, "petit, il manquait une dent à Xavier Dupont de Ligonnès." Avant Jocelyne H., …