Maria Kolesnikova n’a plus de passeport et elle espère que cela suffira bien à faire reculer les autorités de son pays qui souhaiteraient la contraindre à l’exil. Selon les témoignages, mardi, par plusieurs de ses alliés, l’opposante biélorusse a en effet « déchiré son passeport », afin de faire échouer une tentative des autorités de la forcer à partir. Une tentative qui a notamment été vertement condamnée par les États-Unis. Maria Kolesnikova a été emmenée de force, dans la nuit de lundi à mardi, à la frontière entre la Biélorussie et l’Ukraine, et ce, sur fond de répression du mouvement d’opposition au président Alexandre Loukachenko.