Les eaux usées peuvent en dire long sur les problèmes auxquels sont confrontés les habitants d’une ville. À Paris, ces eaux qui sont ensuite retraitées sont étudiées par les autorités, notamment depuis plusieurs mois. L’objectif : évaluer la circulation du coronavirus au sein de la population parisienne. Le projet se nomme « Obépine » et a permis d’établir, sur la base d’échantillons prélevés entre le 5 mars et le 23 avril, un lien entre la quantité de virus présente dans les eaux usées et le nombre de cas réels. Or, depuis une quinzaine de jours, et la fin des mesures de confinement, la quantité de virus détectée dans ces eaux pourrait indiquer une petite reprise de l’épidémie, selon plusieurs sources concordantes évoquées par Le Monde.