Henry Kaloustian, propriétaire de la maison secondaire squattée à Théoule-sur-Mer, entrevoit le bout du tunnel. Les squatteurs ont été expulsés par les forces de l’ordre pour une affaire de violences conjugales. Malheureusement, le propriétaire et son épouse vont devoir patienter encore un peu avant de pouvoir réinvestir les lieux, qui doivent être nettoyés et remis en état au préalable.
Le père de famille, Abdellah Z. qui occupait de façon illégale les lieux, a même été placé, lundi soir, en garde à vue à Mandelieu, dans les Alpes-Maritimes. Mais ce n’est pas une ordonnance d’expulsion qui a permis d’obtenir le départ de cette famille qui, avec deux enfants, avait élu domicile depuis trois semaines chez un couple de retraités: ce n’est qu’à la faveur d’une dispute que les gendarmes ont pu interpeller le mari, pour violences conjugales.
«La gendarmerie a évacué leurs affaires et repris les clefs, raconte le maire de Théoule, Georges Botella. L’épouse, elle, a été conduite à Nice, dans un foyer pour femmes battues, avec ses enfants. Mais moi je suis encore obligé de mobiliser des gendarmes pour protéger la maison: d’autres squatteurs pourraient venir… Oui, on est chez les dingues!»