Malgré sa liberté retrouvée, il rumine et ne perd aucune occasion pour le faire savoir dans la presse. Depuis sa sortie de prison au Japon et son improbable évasion du pays vers le Liban, Carlos Ghosn s’était toujours refusé à s’en prendre à la France pour son manque d’implication dans l’affaire portant son nom, qui a commencé il y a maintenant plus de deux ans et demi. Mais ce temps semble être révolu. Dans une interview donnée à la chaîne Al-Arabiya, relayée par Le Parisien, l’ancien patron de Renault a assuré s’être senti lâché par la France.